Comme j’avais peur, la FED n’a pas apporté de bonnes nouvelles. La hausse des 75 points était déjà largement pricée mais le discours a été double tranchant. D’un côté les futures hausses seront (probablement) moins agressives, d’un côté il y en aura toujours! La FED a été en retard avec son changement de politique monétaire donc évidemment elle a dû frapper fort cette année. Évident également qu’à un moment donné cela devrait ralentir. Mais le principale est qu’il ne s’agit aucunement d’un pivot ou même d’arrêt du cycle de la hausse des taux. Les espoirs par rapport au dernier ont servi d’un catalyseur du rebond des marchés en Octobre.
Le marché a réagi sur cette annonce par une forte baisse. Il faut toujours plusieurs séances après la FED pour justifier la tendance. Aujourd’hui et demain nous attendons les PMI et les statistiques du chômage aux Etats-Unis. Cela permettra de confirmer la tendance ou bien repartir tester les 3,600 points sur S&P 500.
Poutine revient dans le Grain Deal, après avoir reçu une claque de la part d’Erdogan, le président turque. C’est une bonne nouvelle pour l’inflation alimentaire et cela montre la nouvelle place de la Russie sur la scène politique mondiale.
(Sources: Bloomberg)
La Réunion de la FED
Le président de la Fed, Jerome Powell, n’a laissé aucun doute sur le fait qu’il est prêt à pousser les taux aussi haut que nécessaire pour éradiquer l’inflation, alors même que la banque centrale envisage un ralentissement vers un rythme d’augmentation plus lent. Lors d’une conférence de presse mercredi après que la Fed a relevé ses taux de 75 points de base pour la quatrième fois consécutive, Powell a déclaré que “les données entrantes depuis notre dernière réunion suggèrent que le niveau ultime des taux d’intérêt sera plus élevé que prévu”. Ses remarques détournent l’attention de la taille de la prochaine hausse des taux vers l’endroit où ils culmineront et combien de temps ils devront rester à ces niveaux. Pendant ce temps, les gestionnaires de fonds de Wall Street qui cherchent à se réinvestir dans les bons du Trésor après des mois de pertes devront faire face à une Fed qui se tient prête à augmenter les enjeux à chaque étape du processus.
Hausse des Taux par la Banque d’Angleterre
La Banque d’Angleterre devrait procéder jeudi à sa plus forte hausse de taux d’intérêt en 33 ans, intensifiant ses efforts pour contenir l’inflation à deux chiffres. La banque centrale britannique rend sa décision à 12h00. Heure de Londres, le gouverneur Andrew Bailey menant une conférence de presse une demi-heure plus tard. Les responsables publieront leurs perspectives pour l’économie et l’inflation, confirmant probablement qu’une longue récession est en cours. Une hausse de 75 points de base du taux directeur est presque entièrement intégrée par les marchés monétaires et attendue par les économistes. Les bouleversements au sein du gouvernement ont assombri le paysage politique de Bailey et de ses collègues.
Chine-Allemagne
L’Allemagne cherche à coopérer avec la Chine, “là où c’est dans l’intérêt des deux parties”, mais n’ignorera pas les controverses, selon le chancelier du pays, Olaf Scholz. “Nous ne voulons pas de découplage avec la Chine”, a écrit Scholz dans un article invité pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung jeudi. Scholz se rendra à Pékin vendredi pour rencontrer le président chinois, Xi Jinping, au milieu des inquiétudes concernant la dépendance européenne à l’égard des produits chinois. Berlin travaille à affiner une nouvelle stratégie nationale sur la Chine qui vise à réduire la dépendance, à diversifier les chaînes d’approvisionnement et à renforcer la sécurité, mais le voyage est un exercice d’équilibre pour discuter des intérêts commerciaux et des violations des droits de l’homme. L’administration Biden, quant à elle, avertit l’Allemagne et les autres pays européens de ne pas laisser la Chine prendre le contrôle d’entreprises dans des secteurs stratégiques.
Russie: Grain Deal
La Russie a déclaré mercredi qu’elle reprenait sa participation à un accord autorisant l’expédition de céréales depuis les ports ukrainiens via la mer Noire, atténuant les jours d’incertitude sur le sort d’un accord qui avait offert de l’espoir aux pays confrontés à de graves pénuries alimentaires.
Moscou s’était retirée au cours du week-end après une attaque contre des navires de la marine russe dans le port de Sébastopol sur la mer Noire qu’elle imputait à l’Ukraine, affirmant que l’incident montrait que le couloir maritime utilisé pour transporter le grain n’était pas sûr pour ses propres navires.
0 commentaires