On digère toujours la FED. Comme je disais hier, souvent 2 séances sont nécessaires pour commencer à parler de la réaction des marchés. Notamment celle d’aujourd’hui (vendredi) est importante car cela montera les positions avec lesquelles les investisseurs vont vouloir partir en week-end. Actuellement le marché price jusqu’à 5 augmentations des taux ! En soit c’est une bonne nouvelle car si il en aura « que » 4 – c’est une bonne nouvelle.
BLOOMBERG : Les traders augmentent les paris sur des coûts d’emprunt plus élevés, les marchés monétaires s’attendant désormais à près de cinq augmentations des taux d’intérêt de la Réserve fédérale cette année et quatre de la Banque d’Angleterre. Les investisseurs se demandent également si le président de la Fed, Jerome Powell, accélérera les hausses en effectuant potentiellement un rare mouvement de 50 points de base en mars, après avoir adopté un ton belliciste lors de la réunion de cette semaine. Les paris se sont répercutés sur les marchés, faisant baisser les obligations à court terme et envoyant les courbes vers leur plus plat depuis 2020.
Apple ayant une importance quasi-marco a publié des résultats brillants à nouveau et peut (à nouveau) sauver la tendance !
Ce soir à 18h30 je vous attend pour une vidéo Rentier ! Le portefeuille Rentier performe très bien malgré le mini-Krach boursier. Les dernières sélections, Rio Tinto et IBM, ont été plus que réussi.
Saxo Bank: Les marchés financiers sont fébriles. Il suffit de s’attarder sur les anticipations du marché monétaire concernant la trajectoire de la politique monétaire américaine pour se rendre compte que Powell n’a pas réussi à rassurer. Certains grands acteurs du marché prévoient une hausse des taux de 50 points de base en mars prochain, d’autres anticipent six hausses de taux par la banque centrale américaine cette année. En voulant garder les coudées franches pour ajuster la politique monétaire en fonction de l’évolution de la croissance et de l’inflation, Powell a contribué à maintenir l’incertitude sur le marché. Tant que les opérateurs n’auront pas de conviction forte concernant l’évolution des taux aux Etats-Unis, il faut s’attendre à ce que les marchés continuent de décrocher. A cela s’ajoute aussi le risque géopolitique (Ukraine-Russie-Etats-Unis) qui contribue à la marge à l’aversion au risque. Il est peu probable que l’entretien téléphonique prévu aujourd’hui entre le président Macron et le président Poutine aboutisse à des résultats satisfaisants. Le bruit des bottes en Europe de l’Est est également un facteur de déstabilisation des marchés financiers.
Apple
BLOOMBERG : Apple s’est redressé en fin de séance après que les revenus trimestriels aient dépassé les estimations de Wall Street, marquant une victoire contre une crise de la chaîne d’approvisionnement alimentée par la pandémie et les pénuries de puces. Les résultats étonnamment solides suggèrent que les craintes d’un bouleversement de l’offre étaient exagérées. Le PDG Tim Cook avait averti à la fin de l’année dernière que des pénuries pourraient affecter l’entreprise, mais le géant de la technologie a traversé la crise et a bénéficié d’un flot de nouveaux produits, notamment l’iPhone 13, l’Apple Watch Series 7 et les Mac mis à jour.
Élection italienne
BLOOMBERG : Les législateurs italiens n’ont toujours pas réussi à s’entendre sur un nouveau président après un quatrième tour de scrutin, signe qu’il sera plus difficile qu’initialement prévu pour le Premier ministre Mario Draghi d’obtenir le poste. Le quatrième tour de scrutin non concluant a montré un soutien croissant pour la reconduction du titulaire Sergio Mattarella, qui a obtenu 166 voix même s’il a signalé à plusieurs reprises qu’il ne serait pas disponible pour un second mandat. Le vote reprendra vendredi à 11 heures et les dirigeants s’efforcent de se mettre d’accord sur un candidat commun d’ici là.
Géopolitique : Russie-Ukraine et les États-Unis
NYT : Après que les États-Unis et l’OTAN ont présenté une réponse écrite aux demandes de la Russie concernant l’Ukraine, le Kremlin a averti qu’il n’y avait “pas beaucoup de raisons d’être optimiste”. Alors que les craintes d’une attaque russe contre l’Ukraine grandissent de jour en jour, Vladimir Poutine, le président russe, prend son temps pour étudier la réponse, a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov. “Nous ne nous précipiterons sur aucune conclusion”, a-t-il ajouté.
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