La catastrophe semble de commencer en Europe. Jusqu’au dernier moment j’espérais qu’il y avait du rationnel derrière les actes de Poutine mais aujourd’hui il est difficile d’en trouver. Il faut juste suivre les actualités. OPTION : attention c’est encore une exemple que les options c’est souvent un meilleurs choix pour investir dans ce contexte. Sur les marchés russes et chinois je préviligie l’investissement avec des options car les risques sont limités. Etre exposé sur des valeurs russes sans passer par les options pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
Saxo Bank : Le rebond a été substantiel hier à la Bourse de Paris. Historiquement, on sait qu’après une phase initiale de baisse liée à des conflits armés ou à de fortes tensions géopolitiques, les indices connaissent un rebond marqué. Il est encore trop tôt pour savoir si le rebond est durable. Tout va dépendre de l’évolution sur le terrain dans l’Est de l’Ukraine dans les heures et les jours à venir. Afin de se protéger contre le risque géopolitique, beaucoup d’investisseurs ont opté pour les options. Mais c’est coûteux. Fondamentalement, il n’y a pas de bonne solution pour affronter ce schéma de marché. De notre côté, nous pensons qu’une technique de hedging possible est d’être positionnée sur les matières premières. Depuis le début de l’année, elles affichent une solide performance. Dans le contexte de tensions actuelles, elles continuent d’augmenter. Même lorsque ces tensions se seront atténuées, la hausse devrait demeurer du fait d’un déséquilibre entre l’offre et la demande (notamment au niveau des énergies).
BLOOMBERG : Les forces russes ont attaqué des villes à travers l’Ukraine après que le président Vladimir Poutine a ordonné une opération visant à démilitariser le pays, incitant le ministre ukrainien des Affaires étrangères à mettre en garde contre une “invasion à grande échelle”. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré sur Twitter que des villes du pays étaient touchées par des frappes aériennes. Poutine a déclaré que la Russie ne prévoyait pas d’occuper l’Ukraine, tout en exhortant les soldats à déposer les armes. Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il imposerait des “sanctions sévères” à la Russie. Biden a condamné l’incursion comme une “attaque non provoquée et injustifiée”. “Les États-Unis et leurs alliés et partenaires répondront de manière unie et décisive.” Biden a déclaré qu’il décrirait les sanctions dans un discours adressé au peuple américain jeudi, après des discussions avec les dirigeants du Groupe des Sept.
Pétrole
BLOOMBERG : Le pétrole Brent a dépassé les 100 dollars le baril pour la première fois depuis 2014, l’escalade de la crise ukrainienne faisant craindre une perturbation des exportations d’énergie essentielles de la région. L’escalade a effrayé un marché déjà sous tension, car les approvisionnements en pétrole dans le monde ne parviennent pas à suivre le rythme de la reprise vigoureuse de la demande après la pandémie. La montée du pétrole porte un double coup à l’économie mondiale en réduisant encore les perspectives de croissance et en faisant grimper l’inflation.
Taux
BLOOMBERG : Les bons du Trésor se sont redressés pour mener les gains des obligations des marchés développés, la montée des risques géopolitiques ayant éclipsé les inquiétudes concernant les hausses agressives des taux américains. Les marchés ont réduit leurs paris sur le nombre de hausses de taux par la Fed en 2022, avec environ six mouvements de 25 points de base attendus. Les actions ont chuté et les contrats à terme aux États-Unis et en Europe ont plongé. Bitcoin a glissé à environ 35 000 $. Le deuxième jeton Ether a également subi de lourdes pertes.
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